PRIVALORA – Conformité RGPD & DPO externalisé

La gestion des violations de données personnelles

Qu’est-ce qu’une violation de données personnelles ?

Une violation de données personnelles est tout incident de sécurité, intentionnel ou accidentel, ayant pour conséquence la :

Destruction, la perte, l’altération des données

Divulgation non autorisée ou l’accès illégal à des données

Indisponibilité temporaire ou permanente des données

Exemple concret : L’envoi d’un fichier client contenant des données personnelles à la mauvaise personne est une violation au sens du RGPD, même si aucune cyberattaque n’a eu lieu.

Cela inclut aussi bien les cyberattaques (ransomware, phishing, intrusions réseau…), que les erreurs humaines (email envoyé au mauvais destinataire, perte d’un support de stockage…). 

Les obligations prévues par le RGPD

Ne pas respecter ces obligations peut entraîner des sanctions administratives, des amendes pouvant atteindre 10 M€ ou 2 % du CA mondial annuel, et des conséquences réputationnelles importantes.

Prendre les mesures nécessaires pour limiter l’impact de la violation et la documenter dans un registre interne

Notifier les autorités de contrôle compétentes dans un délai maximal de 72 heures, sauf si la violation est sans risque pour les droits et libertés des personnes

Informer les personnes concernées si la violation présente un risque élevé pour leurs droits et libertés

Comment réagir en cas de violation de données ?

PRIVALORA recommande une approche en 4 étapes :

Détecter rapidement : mettre en place des outils et procédures pour identifier toute anomalie (logs, alertes de sécurité, monitoring)

Évaluer la gravité : analyser la nature des données concernées, l’ampleur de l’incident et les risques pour les personnes

Agir immédiatement : isoler la source de la violation, corriger la faille et limiter les conséquences

Notifier et documenter : respecter les obligations légales de notification à la CNIL et, si nécessaire, informer les personnes concernées 

Prévenir les violations : les bonnes pratiques

Former les équipes à la sécurité des données et aux bonnes pratiques numériques

Mettre en place des mesures techniques (chiffrement, sauvegardes, authentification forte)

Contrôler régulièrement les accès et les droits des utilisateurs

Mettre à jour les logiciels et systèmes pour éviter les failles connues

Établir un plan de gestion de crise pour réagir efficacement

Établir un protocole clair de gestion des violations de données personnelles

Mettre en place un registre des violations conforme au RGPD

Former vos collaborateurs à la détection et à la réaction rapide

Vous accompagner dans la communciation avec vos parties prenantes

Évaluer et renforcer vos dispositifs de sécurité pour prévenir les incidents

Questions fréquentes – La gestion des violations de données personnelles

Qu’est-ce qu’une violation de données personnelles ?

Le terme de violation de données personnelles désigne toute faille de sécurité entraînant : 

  • la destruction, perte ou altération accidentelle des données et/ou 
  • la divulgation ou l’accès non autorisé aux données et/ou 
  • l’indisponibilité temporaire ou permanente des données 

Cela inclut les cyberattaques, mais aussi les erreurs humaines. 

Exemple : un courrier/email contenant des informations personnelles envoyé au mauvais destinataire. 

Une faille de sécurité est une vulnérabilité technique ou organisationnelle. Une violation de données survient lorsqu’une faille est exploitée (ou une erreur commise) et qu’elle entraîne un incident touchant les données personnelles. 

Exemples fréquents de violations de données personnelles : 

  • Envoi d’un fichier concernant un client à un mauvais destinataire 
  • Perte ou vol d’un ordinateur contenant des données non chiffrées 
  • Piratage d’une base de données clients 
  • Fuite de données via une application mal sécurisée 
  • Utilisation frauduleuse d’un compte interne après vol de mot de passe. 

En cas de violation des données, voici les Étapes clés à mener : 

  • Identifier l’incident (type, contexte, ampleur, données et personnes concernées) 
  • Contenir la fuite (mesures d’urgence) 
  • Évaluer la gravité (risques pour les droits et libertés des personnes concernées) 
  • Notifier la CNIL sous 72h si nécessaire. 
  • Informer les personnes concernées si le risque est élevé. 
  • Documenter l’incident et sa résolution dans un registre de violations. 

Toute organisation doit être en capacité de réagir dans l’urgence. Pour s’assurer de la bonne maîtrise de chacune de ces étapes, il est plus que recommandé d’anticiper les situations de crise.  

Une fois l’incident traité, il est recommandé de suivre les actions suivantes : 

  • Analyser la cause à l’origine de l’incident (humaine, technique, organisationnelle) 
  • Mettre en place des mesures correctives 
  • Former ou resensibiliser les équipes 

Chaque incident doit devenir un appui permettant d’améliorer votre dispositif. 

Le RGPD est clair : 72 heures maximum après en avoir eu connaissance de la violation de données personnelles. 

Même si toutes les informations requises ne sont pas disponibles, une notification initiale doit être réalisée, suivie de mises à jour en fonction des nouvelles informations. 

Les personnes concernées doivent être informées uniquement si la violation présente un risque élevé pour leurs droits et libertés (par exemple en cas de divulgation de données de santé ou de données financières). 

C’est un document obligatoire consignant notamment : 

  • la date de l’incident 
  • la nature de la violation 
  • les conséquences 
  • les mesures correctives déployées 
  • les éventuelles notifications (CNIL, personnes concernées) 

En conservant toutes les preuves : analyses de l’incident, mesures prises, échanges avec la CNIL, preuves de notification, mise à jour des politiques internes, etc. Cela doit être documenté dans le registre des violations. 

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